| Sujet: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Mer 4 Jan - 21:45 | |
| KATIE CASSIDY ☞ Vicky A.Ferguson Vicky Alicia Ferguson ft Katie Cassidy☞ Je m'appelle Vicky Alicia Ferguson, je suis née le 16 Octobre 1987 à Washington D.C. J'ai des origines Américaines et Russes. Je vis à Cinninati depuis 20 annéeset dans la vie je suis Barmaid. Coté coeur je suis Célibataire ! Je fais partie du groupe : Pink car il parait qu'il me caractérise bien. | Je m'appelle "Delicious Cranberry" j'ai "16" ans et je viens d'un pays magique appelé "France" J'ai attéri sur le forum grâce à"PRD". J'ai choisi de prendre "Katie Cassidy" car "elle offre de nombreuses possibilités". Bon aller, j'ai assez parlé de moi parlons de mon personnage ! |
Ce qu'il y a à savoir sur moi.. -Un main de fer, dans un gant de soie. Cet adage pourrait bien caractériser la jeune femme. Malgrès son apparence douce et frêle, Vicky a toujours fait preuve d'une force d'esprit surprenante. Elle a tout traversé en gardant la tête haute, fière de ce qu'elle a accompli jusque ici sans pour autant oublier son passé, et les blessures qui vont avec. -Joueuse, elle aime faire la fête, sortir et danser. C'est d'ailleurs en prenant en compte tout cela qu'elle a décidé de se faire plaisir en choisissant de s'exercer en tant que Barmaid en arrivant a Cincinnati. -Pas très bavarde, elle reste une oreille attentive qui relativise devant chaque problème qui s'oppose à elle, tentant de trouver une solution avant que l'angoisse ne la ronge. -Son plus gros défaut reste sans doute la méfiance. Elle ne fait pas confiance à n'importe qui, bien au contraire. Les marques d'affection envers elle, elle a souvent du mal à croire qu'elles sont sincères et cela en agace parfois plus d'un mais Vicky fait de son mieux pour remedier à cela en compensant par sa joie de vivre.
Ma vie est tellement passionnante que je dois vous la raconter... Il était déjà seize heures. Je n'avais pas vu la journée passer depuis que j'avais décidé de quitter la chaleur réconfortante et l'odeur boisée de la soupline qui embaumait mon lit, en début de matinée. Tout allait si vite... En rentrant chez moi, je me sentais envahie par une douce nostalgie qui me poussait à repenser certaines choses, ou les revoir. Et je détestais me poser des questions, me retourner sur le passé. Je préférais rester fixée vers l'avenir, le mien. Mais cette après-midi là, mes vieux démons me hantaient. Alors, après m'être servit un verre de vin rouge, je m'étais dirigée vers le placard de ma chambre, ouvrit la porte et en sortit un vieille boîte à chaussures poussiéreuse. Quatre longues années maintenant qu'elle traînait là, sur cette étagère. Je pris place sur mon lit, matelas confortable et couette moelleuse, et éparpilla les clichés anciens que la boîte contenait avec précaution. Un léger sourire en coin étirant ses lèvres.
Mon regard se posa sur ma grand-mère. Immortalisée sur papier glacé, elle paraissait là rude et épuisée. Comme éreintée par un long voyage, les rides marquées et amplifiées par la fatigue d'une installation nouvelle. Et ce n'était pas qu'une impression. Elle avait quitté la Russie seule, veuve, mon bambin de père dans les bras avec pour seuls bagages une valise et de quoi louer une chambre de bonne. Elle avait choisi Washington. Ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. Mais elle réussit à vivre et à éléver son enfant, jusqu'à ce qu'il se marie à son tour. Le sentant alors certainement entre de bonnes mains, elle s'éteignit, laissant derrière elle le souvenir d'une femme courageuse et volontaire. Un pincement au coeur, je touchait du bout des doigts le visage de cette grand-mère que je n'avais pas eu le temps de connaître. Et j'en détournais mes yeux pour ne pas trop y repenser...
Seconde photo. Seconde vie. La mienne, la notre plutôt. Nous somme le seize Octobre 1987. Assise là sur le sofa du salon, ma mère. Dans ses bras, moi. Endormie paisiblement, rassurée par cette présence maternelle. Et moi, naïve, confiante, je m'endors. Juste à côté de nous, mon père se tient debout. Il a l'air fier de lui, de sa famille, de son travail, de sa vie. Aucun de nous ne semblait se douter de ce qui allait pouvoir nous arriver. Baissant alors un peu plus les yeux pour voir le bas du cliché, je tombe alors sur un enfant, un garçon, assis sur le tapis les yeux équarquillés, intrigué par l'objectif de l'appareil. Mon frère... Il devait avoir trois ans à cette époque... Et mon père lui destinait de grandes choses... Je ne l'ai pourtant pas vraiment connu, mais il y a ce vide que rien ne peut combler, cette place qui lui est réservée...
Peu après, mon père s'en allait. Emmenant mon frère avec lui. Et je n'ai jamais pu savoir où ils étaient partis. Même ma mère que je dénigrais de plus en plus de me cacher la verité ne voulait rien me dire. J'avais quatre ans et j'allais encore une fois connaître une nouvelle vie, dans une nouvelle ville. Ma mère pensait me faire oublier mon frère en m'éloignant de Washington. Elle croyait qu'à Cinninati, je pourrais construire quelque chose de nouveau et ne plus penser au passé. Elle avait tout faux. L'éloignement ne fit qu'empirer les choses et je crois même toujours lui en vouloir pour ça. Sur cette photo, je suis seule sur une balançoire. Et je n'ai pas vraiment l'air d'une petite fille innocente, comme j'aurais dù l'être à cet âge. Mes yeux, ils sont si triste que l'on devinerait sans me connaître qu'il me manque quelque chose de précieux... En revoyant cela, j'espère qu'aujourd'hui on ne peut plus en dire autant...
J'en ai assez vu. Replaçant tous les clichés dans leur boîte, je me levais pour la remettre sur l'étagère qui l'arborait si bien et qui continuerait de le faire. Depuis vingt longues années sans mon frère, je vis ici. A Cinninati. Avec le temps, la douleur s'estompe, mais le manque reste. Je n'ai rien n'oublié. Même si je ne saurais pas reconnaître son visage si je le croisait dans la rue. J'ai appris à passer au dessus de mes faiblesses pour avancer. Aujourd'hui je vais bien, ou mieux. Je souris tous les jours, j'ai mon appartement. Une vie normale. Je n'en demandais pas plus. Je profite de ce que la vie me donne, plutôt que de me plaindre de ce qu'elle m'a pris. Une résolution que j'ai décidé d'adopter quand ma mère m'a quittée. Un second souffle pour moi même si son départ m'a fait mal. J'ai appris à aller de l'avant. Et ce soir, l'avant, c'est une bonne soirée qui s'annonce. Riche en émotions, musique et Tequila Sunrise.
Dernière édition par Vicky A.Ferguson le Sam 7 Jan - 17:05, édité 4 fois |
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Cherilynn J. Bensey Messages : 226 Date d'inscription : 01/01/2012 Age : 35 Localisation : Derrière un objectif.
| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Mer 4 Jan - 22:05 | |
| Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Mer 4 Jan - 22:09 | |
| Merci ! (Dianna ) |
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Daisy L. Anderson Pretty Admin Messages : 270 Date d'inscription : 01/01/2012
| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Mer 4 Jan - 22:28 | |
| Cassidy Bienvenue |
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| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Ven 6 Jan - 19:58 | |
| bienvenue sur le forum Si tu as des questions n'hésites pas à me contacter moi ou les frères marshall bonne chance pour ta fiche |
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Luckaël Timéo Marshall I'm your sexy fonda' Messages : 223 Date d'inscription : 19/12/2011
| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Sam 7 Jan - 17:41 | |
| validé bon jeu :p |
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| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) Sam 7 Jan - 17:51 | |
| Merci beaucouuup |
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| Sujet: Re: When you're gone | Vicky A.Ferguson (terminée) | |
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