Behind the mask, your lovely face... [PV]

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Cherilynn && Vicky

Deux heures. Au beau milieu de la nuit. Et ici, tout paraissait aller plus vite. Le sourire aux lèvres, déjà quelques pourboires en poche, je ne m'arrêtais pas. Aux quatres coins du bar, des clients attendaient. Bloody Mary, Gin Fizz, Mojito... Je répétais les même gestes pour chaque même coktail. La musique était si forte que l'on ne pouvait s'entendre parler qu'en criant. Les gens dansaient à ne plus pouvoir tenir debout, l'ambiance était teintée d'une forte odeur de pomme, due à la fumée aromatisée envoyée par le DJ, qui donnait presque un mal de crane horrible. Les hommes sentaient la sueur et on aurait dit que les femmes avaient nagé dans une piscine de parfum. Mais j'aime ça.

Huit heures du matin. La pluie s'abattait sur la ville depuis le levé du jour. Après une nuit plutôt riche de coktail, que j'avais servis et pas bu, j'avais pris la direction du centre. A ce moment précis, les yeux à demi-ouverts, je ne pensais qu'à mon lit douillet qui m'attendait chez moi. Je m'aggrippais à mon parapluie sombre autant que je le pouvais, priant pour ne pas qu'il s'envole avant que j'ai passé le sueil de mon appartement. D'une marche rapide, ne pouvant pas lever la tête, je fixais le sol et regardais plutôt où je mettais les pieds. Un chute aurait été des plus mal venues. Prudente, je pressais le pas, sentant la chaleur réconfortante de la maison se rapprocher de plus en plus. Une dizaine de minutes plus tard, je me trouvais devant le pas de la porte de l'appartement. Mon parapluie fermé encore humide dans une main, je cherchais les clés dans ma poche de l'autre. Alors, dans un tintement qui n'était pas des plus désagréable, je dévérouillais la porte, l'ouvris et entrais, pour la refermer derrière moi.

Je déposais mon parapluie souillé à l'endroit qui lui était destiné, juste à côté de la porte, retirais mon manteau pour l'accrocher sur sa paterre et jetais rapidemment mon regard dans la pièce d'à côté. Cherilynn était là. J'avais sentit sa présence au moment où j'avais posé le pied dans l'entrée. Je n'avais pas vraiment fait attention à l'humeur qu'elle semblait arborer ce matin, occupée à me mettre à l'aise pour entreprendre de remplir mon estomac. "J'ai beau chercher, je ne trouve aucun avantage à...." Relevant les yeux vers ma colocataire, je me rendis compte qu'elle se trouvait dans le noir, toutes les lumières étaient éteintes et seule la maigre clarté venant de l'extérieur nous éclairait. "la pluie... Cherilynn ? Tu vas bien ?" La jeune femme se trouvait là, debout, devant la fenêtre observant le ciel se déchaîner sur Cincinnati. Elle semblait perdue. Et elle, que je considérais comme une soeur de part nos nombreuses ressemblances, avait l'air d'avoir perdu son sourire. Même si nos avis divergent bien souvent, je ne pouvais la laisser ainsi.
Laissant ma gaieté matinale de côté, je m'approchais d'elle, doucement, pour ne pas trop la troubler.

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Cherilynn &' Vicky

✎ Comme a mon habitude, j'avais passé la soirée à l'appart, enfin la journée en faite. Depuis quelques temps, je dormais mal et donc peu, mes nuits étaient plutôt agités, remplis de cauchemars que je n'arrivais pas à faire taire, des petites voix dans ma tête qui commençait à me rendre folle chaque jour un peu plus. Autant le dire, mon erreur me bouffait de l'intérieur, je n'étais plus la même depuis quelques jours même si je m'appliquais pour que personne ne le voit. J'étais faible et je n'aimais pas me sentir ainsi alors si en plus les gens devaient le savoir, je ne le supporterais pas.

J'étais couché dans mon lit quand j'ai entendu le bruit de la pluie tomber sur le carreau de la fenêtre de ma chambre. Je l'ai regarder un instant tomber avant de réaliser que je n'avais pas fermé mes volets. Je me lève donc pour le faire mais en ouvrant la poignet de la fenêtre, j'ai senti cette air frais et cette odeur si particulière qu'à la pluie, son bruit si délicat. Sans vraiment réfléchir, je referma la fenêtre puis parti enfiler mes chaussures. Réagir comme cela me rappelais ma vie à Cleveland. Depuis toute petite, la pluie avait le pouvoir de me calmer, de m'aider a réfléchir quand j'allais mal comme-ci le ciel pouvait comprendre ma peine et m'écouter. J'attrape ensuite rapidement une veste avant de fermer l'appartement et de monter sur le toit de l'immeuble. Un refuge où j'allais souvent mais étonnamment, jamais personne ne m'avait trouvé ici ou alors tout le monde l'avais compris et personne ne voulait me déranger. Arrivée en haut, je m'assois sur le rebord et regarde la ville qui continue de vivre malgré son heure tardive. Cela me rappelle que je ne sais même pas quel heure il est. Non, je ne compte pas sauter, je vous rassure. Même si ma vie ne vaut plus grand chose maintenant, je n'irai pas aussi loin, ce serait stupide. Puis je me laisse glisser et m'assois contre le rebord de l'immeuble. Je ne serais pas dire combien de temps, je suis rester assise ici à pleurer tout en regardant la pluie. Puis petit à petit mes larmes cessèrent de couler alors que j'entendais la pluie tapé de plus en plus fort contre le toit.

Au bout de plusieurs heures, je commençais a avoir froid alors j'avais choisi de rentrer à l'appartement et puis, Vicky allait surement bientôt rentrer et ne pas me trouver en pleine nuit pourrait l'inquiéter. En rentrant à l'appartement, je décidais de faire du café et de me changer le temps que celui-ci coule afin d'enfiler des vêtements plus sec et donc plus chaud. Une fois tout cela fait, je me sers donc une tasse de café et m'installe devant la fenêtre afin de regarder la pluie tomber mais cette fois de derrière ma vitre. A un moment, j'entendis la porte s'ouvrir mais décida de ne rien, c'était probablement Vicky qui rentrait du boulot. Je bu une gorgée de mon café quand celle-ci me parla de la pluie, puis de moi. Bien entendu, je décida de ne répondre qu'à une seule de ses questions avec une voix tout douce.

« Son calme, sa douceur .. » J'esquisse un sourire tout en me tournant vers elle. « Ca peut aller et toi ?»

Skinny.lOve

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Cherilynn && Vicky

Dans le genre réponse peu convainquante, je crois que cette fois, ma colocataire tenait la première place sur le podium. A ce moment précis, plusieurs sentiments opposés se bousculaient en moi. J'étais curieuse d'apprendre ce qui tracassait Cherilynn, mais aussi très inquiète de ce qui pouvait la ronger ainsi. J'avais également la profonde envie de l'aider, l'aider à remonter la pente. Mais pour cela, fallait-il encore qu'elle veuille bien me parler... Et à ce stade, je ne pouvais pas être certaine qu'elle allait bien vouloir se livrer. "Moi, disons que je fais tout pour que ça aille. Mais tu ne réponds pas à ma question..." Baissant un peu plus les yeux vers mon interlocutrice, je m'aperçus qu'elle tenait une tasse de café entre les mains. Signe qu'elle devait se tenir là depuis quelques temps déjà... Décidée, je quittais quelques secondes la proximité de Cheril' pour aller me servir une tasse de ce luiquide apaisant encore bien chaud. Revenue auprès de mon amie, je m'assis à son côté et plantais mon regard dans le sien.

"Tu sembles oublier que même avec une nuit de boulot derrière moi, j'ai un oeil de lynx. Et les vôtres ont drôlement rougis Mademoiselle..." Et c'était vrai. Les yeux de Cherilynn semblaient épuisés, au bout du rouleau. Elle avait du pleurer tout ce qu'elle avait pu pleurer, plus tôt dans la soirée. Mais la fierté qu'elle avait lui empêcherait certainement de se l'avouer, à elle, et encore plus à moi. "Sans parler des cernes qui commencent à se creuser en dessous de tes si jolis yeux, Cheril..." Tenant ma tasse d'une main, je portais la seconde au visage de la blondinette pour lui lever le menton. Détendre l'atmosphère, c'est ce que je tentais de faire malgré la maladresse dont je pouvais faire preuve dans mes paroles. "L'excuse du nouveau maquillage raté ne marchera pas..." J'esquissais un léger sourire, et espérait au plus profond de moi qu'elle en ferait autant. Je savais très bien qu'elle me cachait quelque chose, mais je savais aussi qu'à sa place, j'aurais esquivé les questions. Ce dont j'étais également certaine, c'était que se mentir à soi même n'était absolument pas la meilleure solution pour résoudre ses poblèmes, j'en avais fait l'expérience. J'ai toujours pensé qu'il fallait plutôt... Trouver un moyen de s'occuper l'esprit d'une autre manière.... Et cette technique se révélait efficace. Enfin, la plupart du temps... "Ne me mens pas Cherilynn, s'il te plaît..."

Cherilynn &' Vicky

✎ Je ne sais pas pourquoi mais une partie de moi savait parfaitement qu'elle ne me croirait. Elle me connaissait trop bien, au delà du fait que nous ayons vécu ensemble avant de j’emménage avec Neil, on a depuis de nombreux points communs et un sale caractère tout les deux qui fait que nous nous comprenons assez bien. Même si parfois nous haussons le ton, on sait toutes les deux que tout se calme quelques minutes plus comme-ci un lien fraternel nous unissaient et nous tenaient soudés ensemble malgré nos différences.

« Si, je t'ai dit que ça pouvait aller, c'est une réponse.»

Soudainement, elle devient l'une des rares personnes qui es eu le droit à un sourire dernièrement. Je m'éloigne petit a petit de la fenêtre et allume la lampe de chevet posé près du canapé avant de m'asseoir sur celui-ci. Puis je lui indiqua la cafetière et lui proposa un café tout en précisant sa chaleur afin d'essayer de lui faire croire que je venais d'ouvrir les yeux. Après tout, il est 8h c'est crédible et puis le café vient juste d'être couler, c'est vrai. De toute manière, je sais parfaitement que si je décidais de lui mentir, elle le verrait alors a quoi bon ?

« Si tu veux du café, sers-toi, je viens juste de le faire.»

Après s'être servi, elle décide de me rejoindre sur le canapé. A cet instant précis, je réalise que j'étais simplement rentrer sans lui donner de véritable explication. Je lui avais simplement dit que Neil et moi s'étaient fini et que je voulais revenir à la coloc. Le tout en supprimant le fait que c'était de ma faute et que je l'aime plus que tout. Je n'ai jamais vraiment parler de l'amour avec Vicky, je ne sais même pas si elle est déjà tombée amoureuse. Mais avant Neil, je faisais parti des ses personnes qui se moquent des amoureux, qui ne croient pas en l'importance que peut avoir quelqu'un car après tout, un homme reste un homme. Maintenant je sais que tout cela est faux et je connais les réactions de la nouvelle Cherilynn face à tout cela. Mais également ceux de l'ancienne et je ne sais pas à laquel Vicky ressemble le plus. Et puis, soyons francs, je suis loin d'être fière de ce que j'ai fait.

« D'accord, tu as gagné, je vais moins bien que je le fais croire ..»

Je baisse le regard comme une fillette qui annonçait une bêtise car dans ma tête dire ses quelques mots revenaient a avouer que je l'avais perdu et je peux vous assurez ne connaitre aucune souffrance aussi forte. Quand elle releva mon visage, j'essaya de lui sourire tout en reprenant discrètement mon souffle. Je n'aimais pas parler de mes sentiments, avouer que j'aimais quelqu'un ou simplement dire que j'ai mal. Oui, j'ai de la fierté, surement trop ou alors je n'aime tout simplement pas embêter les gens avec mes histoires, c'est a vous de voir ..

« Tu es sur ? Parce que moi je l'a trouve très bien cette excuse, elle fonctionne .. la plupart du temps.»

Je lève les yeux un bref instant vers le plafond comme pour empêcher les larmes de tomber, prend mon inspirationa avant de lui avouer mon sentiment tout en haussant les épaules.

« Je suis amoureuse de lui .. tout simplement .. Et je ne sais pas quoi faire pour le récupérer.»

Skinny.lOve

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Cherilynn && Vicky

"Elle pourrait être une bonne excuse, en effet. Mais seulement si tu parlais à quelqu'un qui ne te connaissais pas..." Je plongeais mes yeux dans les siens. Mon regard, qui n'était pas du tout accusateur envers elle, devenait de plus en plus doux. "Et je ne pense pas que ce soit le cas, avec moi ?" Il s'était passé tellement de choses depuis la première fois que nous nous étions rencontrées Cherilynn et moi... Nous avions enménagé toutes les deux, dans un appartement neuf que nous avions décoré à notre goût et surtout selon nos moyens de l'époque. Puis elle était partie avec Neil. Un choix que je n'avais pas appouvé tout de suite, pensant leur décision un peu trop rapide, et puis j'avais du m'y résoudre. Mais j'ai troujours répété sans cesse à la blondinette que je serais là pour elle, quand elle le voudrait. Et le moment que je redoutais est arrivé. Je souhaitais son bonheur, et il aurait été préférable que je ne la revois pas revenir habiter auprès de moi. Que le nouveau chez "moi" redevienne un "chez nous". Mais la vie en a décidé autrement...

Et ma joie de revoir Cherilynn au quotidien fut vite évaporée quand je la revis sans son sourire. Elle était de retour, mais c'était comme si elle avait laissé sa joie de vivre avec son ancien petit ami. Et c'était d'ailleurs tout ce qu'elle avait bien voulu me dire, qu'elle et Neil n'était plus ensemble. Je n'avais pas jugé bon de lui rabacher chaque jour qu'elle pouvait tout m'expliquer, rien de pire pour la faire souffrir encore plus. Mais ce soir là, je pouvais parfaitement voir que mon amie était presque au plus mal. Je lisais dans ses yeux clairs qu'elle ne trouvait aucun recours à sa situation, qu'elle s'était avouée vaincue... Et je me sentais pareil en quelques sortes... Je n'avais pour l'instant aucune idée de la manière dont je pouvais lui venir en aide, mis à part d'être là, et de l'écouter. "Tu m'es très chère, Cheril... Je t'aime comme une véritable soeur et te voir comme ça... " Je passais ma main dans mes cheveux blonds, cherchant mes mots, troublée par cette conversation : "Je ne peux pas. Je ne peux pas te laisser comme ça... Je sais que tu l'aimes, et cette rupture qui n'est sûrement que provisoire est peut être bénéfique en un sens..." A ce stade, je ne savais pas vraiment si elle allait comprendre ce que j'essayais de lui dire. Mais j'ai toujours été honnête envers elle, je lui ai toujours dit la vérité, ce que je pensais. Et ce n'est pas auourdh'ui que cela allait changer. Surtout pas aujourd'hui... : "C'est souvent avec l'éloignement qu'on se rend vraiment compte de qui est important dans sa vie, c'est dans ces moments que l'on ressent le manque, l'amour que l'on porte à quelqu'un.." Dans un élan d'affection, je pris sa main dans la mienne. Je ne voulais pas qu'elle laisse tomber, elle devait se battre... Mais je ne savais qu'elles armes lui donner pour qu'elle gagne son combat... : "Il t'aime aussi... C'est une évidence..." Je tentais de glisser un sourire dans la conversation. Un sourire apaisant, réconfortant. Du moins je l'espérais... Je redoutais qu'elle se braque. Qu'elle prenne la mouche devant mon honnêteté, et c'était tout ce que je ne voulais pas...

Cherilynn &' Vicky

✎ Il y avait toujours eu une connexion spéciale entre Vicky et moi. Un lien incassable que rien n'avait jamais brisé même pas nos disputes parfois explosives. Je sais que Vicky n'avais jamais vraiment apprécié Neil enfin si mais elle avait eu du mal à me voir m'éloigner puis quitter l'appartement en peu de temps. Une réaction que je comprenais, j'aurais surement eu la même si les rôles étaient inversés. Entre nous, il y avait toujours eu un peu trop de protection parfois, je le sais très bien. Nous étions installé que le canapé, une tasse de café à la main, à parler au milieu de la nuit comme nous l'avions fait des milliards de fois dans le passé. Habituellement, nous parlions de tout et de rien, des garçons, du boulot, de la prochaine décoration de l'appartement ou du programme télévisé. Mais ce soir, c'était différent, j'étais le sujet de notre discussion et je n'aimais pas vraiment cela. Je n'ai jamais été doué pour parler de moi ou de ce que je ressens.

« Bien entendu que ce n'est pas le cas avec toi.» Je lui souris naturellement, tout en tenant avec ma main libre mon genou, car mes jambes sont pliés sur le canapé. « Mais s'il te plait, ne me demande pas de détails, je n'ai pas envie d'en parler. »

Je n'aimais vraiment pas être en mode pleurnicheuse, c'était pour cette raison que je ne tombais que rarement amoureuse. Je n'aime pas me mettre dans des états pas possible sans trouver de solution pour aller mieux. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir réfléchis, de m'être torturé l'esprit pour trouver une solution a tout cela mais non rien. Je ne voyais pas comment il pouvait me pardonner une chose pareil. Elle passe sa main dans mes cheveux et je ne dis rien durant quelques instants avant de poser ma tasse sur la table et de m'appuyer contre son épaule.

« Je t'aime, tu sais ? Merci d'être là, Vicky, je ne sais pas où je serais sans toi. » Je ferme les yeux un instant, retenant mes larmes. « Mais je doute que cette fois, ce soit passager .. »

Neil et moi ne nous disputons que très rarement pour ne pas dire jamais. Il avait toujours eu le don de me comprendre et nous nous entendions a merveille mais aujourd'hui tout était différent, je lui avait fait trop de mal. Je l'écoutais parler, buvant ses conseils, me raccrochant a eux. Et elle avait raison. Je n'avais jamais eu autant besoin de Neil que maintenant que je l'avais perdu, j'imaginais les pires choses. Je le voyais dans les bras d'une autre ou simplement vivant très bien notre séparation. Même si tout cela ne lui ressemblait pas, après tout, le tromper ne me ressemblait pas non plus .. Pourquoi ne lui est-je pas simplement téléphoner pour lui dire que j'avais peur ? Pour qu'il me rassure ? Je ré-ouvris les yeux et me décala d'elle pour me ré-asseoir, tentant de croire en ses paroles réconfortantes. Puis je baissa le regard quand elle me dit qu'il m'aimait encore afin de reprendre mon souffle avant de releva la tête vers elle, les yeux remplis de larmes que je ne réussirais surement pas a retenir longtemps après mon aveu. Après tout, elle me réconfortait et m'hébergeait depuis déjà quelques semaines alors si une personne méritait de savoir c'était bien elle. Et surtout si une personne pouvait comprendre la peur que j'avais eu, ça ne pouvait être qu'elle. Encore fallait-il comprendre une telle erreur.

« Je l'ai trompé ..»

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