| Sujet: ▷ Prisonnier des contraintes que s'imposent les hommes, et libre de les transcender. Dim 8 Jan - 19:54 | |
| maya maxyne mancini ft emma stone☞ Je m'appelle maya, maxyne mancini, je suis né(e) le 18 avril à Cincinnati. J'ai des origines américaine. Je vis à Cinninati depuis toujours, le debut de ma vie. Comme tu veux quoi, et dans la vie je suis sans emploi, et pas vraiment adepte des après midi perdus a l'ANPE. Coté coeur je suis célibataire ! Je fais partie du groupe : blue car il parait qu'il me caractérise bien. | Je m'appelle "V." j'ai "vingt" ans et je viens d'un pays magique appelé "la france ( patriotes, sortez vos drapeaux )" J'ai attéri sur le forum grâce à"PRD, parce que PERD c'est chouette". J'ai choisi de prendre "Emma Stone" car "pour Jagger, Maxyne c'était Emma, donc pour moi, Maxyne c'est Emma". Bon aller, j'ai assez parlé de moi parlons de mon personnage ! |
Ce qu'il y a à savoir sur moi.. Ne parle pas le matin avant d’avoir bu son café du matin, avec deux sucres de préférence ◮ N’aime pas les personne âgés, pourquoi, elle ne sait pas ◮ Gamine, elle rêvait de devenir une princesse, de se marier avec un beau prince charmant chevauchant un cheval blanc ◮ Lit beaucoup, particulièrement la littérature française : Hugo, Rimbault et les autres, elle les lit et relit ◮ Aime marcher pieds nus dans l’herbe ◮ Rit souvent un peu trop fort ◮ Mange des biscottes qu’elle ne beurre pas pour ne pas les casser ◮ Fume depuis bientôt cinq ans et se promet d’arrêter depuis presque autant de temps ◮ A un langage parfois trop impulsif, et les mots sortent souvent sans lui demander l’autorisation ◮ Lunatique certainement, elle change d’humeur comme d’autres changent de chaussettes ◮ Pleine de contradictions, elle joue les femmes fortes pour se protéger d’une sensiblerie qu’elle trouve trop prononcée ◮ A perdu son emploi après avoir traité son ancien employeur de « gros porc sans cervelle » ◮ Parfois, elle s’imagine faire le tour du monde, mais n’a jamais eu le courage ni de partir seule, ni de demander a ce qu’on l’accompagne ◮ Il lui arrive de penser a sa fille, et puis, elle chasse cette idée, parce que Jade, elle avait des jolies yeux, un grand sourire, et que parfois, a force d’y penser, elle pense qu’elle regrette ◮ Les hommes, ils vont et viennent, comme il leur chante, elle, elle s’enfuit au matin ◮ Parfois, elle s’assoit et elle écrit. Ecrivain, ouais, elle se verrait bien écrivain ◮ Mange du chocolat pour réussir a s’endormir, dans le cas contraire, elle souffre d’insomnies.
Ma vie est tellement passionnante que je dois vous la raconter... « T'es mariées ? » « Non. » « Mais si, t'as une bague ! » « Je t’ai dis non. Manges ta compote. » J'aime pas les enfants. J'ai jamais aimé les enfants. Ils se mêlent toujours de ce qui ne les regarde pas. Et puis ils parlent trop. Tout le temps. Alors je me lève, ouvre la fenêtre de la cuisine, et puis je sors de ma poche un paquet de cigarettes. « Maman elle dit que c'est pas bien de fumer. » « Ta mère elle dit des conneries. » La môme, elle me regarde avec ses grands yeux tout bleus, comme si je venais de lui annoncer que le père noël, bah il existe pas. Elle me regarde, comme bouleversée, et je voudrais lui dire d'arrêter, son regard, tout ça. Sa mère, je la connais, et si elle savait la gamine, si elle savait, que sa mère c'est qu'une menteuse, une nana comme les autres qui prône le bien alors qu'elle aussi, elle y a gouté au mal. Si elle savait, que sa mère, avant de devenir maman, c'était ma copine, ma pote. Mais c'était y a longtemps, et a la môme je lui dis pas. Assise sur le rebord de la fenêtre, je laisse s'échapper la fumée, comme ça. Ouais, je lui dis pas, parce que ses yeux, ils sont vachement grands, comme ceux de Jade avant. Et puis parce que forcément, elle sera triste d'apprendre la vérité, que super-maman, dans la vraie vie, elle est comme tout le monde. Non, j'aime pas les enfants, et pourtant, je suis là, persuadée de rendre service. Juste après l'école qu'elle m'avait dit, pas longtemps. Ouais, la mère de la demoiselle dans sa chaise haute, elle disait que peut être c'était ça, ma fameuse voie. Que j'allais, en quelques heures en compagnie de princesse-compote, me découvrir en passion dévorante pour les enfants. Mais j'aime pas les enfants. Ils parlent trop, tout le temps. Et puis, ils comprennent les choses, pas comme les adultes. Un adulte, il te croise avec une bague au doigt, il va juste penser que t'es un peu dérangé, ou bien que t'as gagné au loto et que tu t'es enfin décidé a franchir la porte des galeries Lafayette pour dévaliser leur rayon bijoux de luxes ! Un gamin, direct il va savoir que t'es marié. Peut être parce que ça se voit sur ton visage. Femme mariée, il doit y avoir marqué quelques chose comme ça. Quelque part. Sauf qu'en fait je suis pas mariée. C'est juste que parfois, la bague de Jagger, je la ressort, je fais semblant. Comme ce matin, quand le type a côté de moi s'est réveillé, et qu'il m'a gentillement demandé de lui laisser mon numéro. Pauv' type. Alors la bague, ouais, je l'ai remise, et puis, depuis, j'ai du oublier de l'enlever. Parce qu'être madame sa femme a Jagger, au fond, j'aimais ça je crois. Mais le lui répétez pas ! Et toi, la gamine, la princesse perchée sur sa chaise haute, je te le dis, te marie pas. Fais pas de conneries.
« Mon papa, il va rentrer très tard ce soir. » Cool. Non pas que je ne veuille pas le voir, ton père ma jolie. Mais garde le pour toi princesse-compote. Gardes le. Parce que moi mon père, c'était un super-héro. Batman et Wolverine en même temps. Trop fort, trop beau, trop drôle. Il riait tout le temps, avec sa voix un peu trop grave, et puis ses espèces de rides qui venaient se plisser au coin de ses yeux, comme pour en redessiner le contour. Mes copines, leurs papas ils étaient nul. Moi le mien, il gagnait a tout les coups. C'est lui que la maîtresse regardait a la réunion parents profs, pour lui que la caissière souriait en rendant la monnaie aussi. Ouais, c'était mon papa a moi. Alors gardes le tien petite fille, parce que les papas, ils s'en vont trop vite. Ou alors trop tard, je sais pas trop bien. J'aurais voulue savoir moi, a ce moment là. Qu'une nana, clope a la bouche, me dise de profiter de mon père, a l'époque où je portais encore des bavoirs. Je l'ai pas vu venir. Le jour où il est venu s'asseoir en face de moi. Il était tôt, mon café tardait a couler dans sa tasse, et ma biscotte qui cède sous la pression du couteau beurré. J'aurais du m'en douter. Depuis je beurre plus mes tartines. Pourtant je lui ai souris. Ça a duré jusqu'à ce qu'il me dise qu'il fallait qu'on parle. Ouais, qu'on parle. C'est jamais bon. Le « faut qu'on parle » il bouleverse tout le temps ta vie. Il marche dessus, parfois même il l'écrase. Si tu savais petite princesse. La maîtresse, la caissière, les autres. Mon père était tombé amoureux d'une autre qu'il disait. Quelqu'un de bien. Et maman bordel, c'est pas quelqu'un de bien ? Pauv' con, j'aurais voulue le lui dire. Mais a son père, on lui pardonne toujours tout. Même la chute de sa mère, la surprise de l'entourage, la déception des gens. Fille a papa. Mais t'inquiète petite princesse, je suis sûre que ton père, ce soir en rentrant -tard- il t'oublieras pas. Alors la cigarette, je l'écrase sur le rebord de la fenêtre. Parait qu'il faut pas fumer prêt des enfants, que c'est pas bon. Je l'ai lu sur doctissimo. « Maxyne ? » « Mmh ? » « On fait un puzzle ? » Elle me fait sourire. Parce qu'elle a l'air vachement heureuse a l'idée de le faire, son puzzle. Moi ça m'ennuie pourtant. Mais elle, oui, ça a l'air de vachement lui plaire. « Ça marche ! » Ouais, je crois que je vais bientôt arrêter de fumer.
Et puis a nouveau, ma vie bascule. Ce jour là, après avoir observé l’art d’engloutir les compotes qu’on voit a la télé, celles qui se mangent la tête a l’envers, après avoir étalé sur le sol un nombre que seul la boîte connait de pièces de puzzle, et avoir inlassablement tentée d’en refaire quelque chose, ma vie bascule, encore une fois. La première fois, c’était quand Donovan Bloom, mon voisin de classe a l’école primaire m’avait avoué être amoureux d’une autre, la fois d’après, c’était quand mon père était partie. Et puis, y avait eu Jagger, le mariage, Jade, ma fuite. Ce jour là en compagnie de princesse compote, y a mon téléphone qui vibre. Comme la fois d’avant je me souviens, comme y a cinq ans. Même peurs, même craintes. Protège-toi que je me répète. Tout va bien que je me dis. Je décroche. Je raccroche. La voix du type, je m’en souviens, elle grésillait dans le téléphone. Je me souviens. Alors un instant, je ferme les yeux. Je suis paumée. Et puis y a la môme qui me demande si ça va, si je veux boire de l’eau ou quoi. Elle a tout juste l’âge que devrait avoir Jade. Et peut qu’elle aussi, elle s’amuse a faire des puzzle assise sur le carrelage froid de la cuisine. Parce que tu sais princesse, y a cinq ans je prenais la pire des décisions. Je partais. Jagger, c’était lui mon prince charmant, celui qui m’avait offert le beau mariage dans une robe pleine de volants. C’est lui avec qui j’aimais passer mes nuits, lui au près de qui j’aimais me réveiller le matin. Ouais, j’aimais sa voix, son sourire, et sa façon de me faire rire. J’aimais sa présence, l’odeur de sa peau. Même ses pieds s’il avait fallut. J’aimais aussi l’enfant qu’il m’avait donné, parce qu’elle lui ressemblait. J’aimais ce qu’il faisait de moi. J’aimais l’idée qu’il me donnait de l’amour, celle qui disait qu’au fond, ça ne finissait pas toujours mal. Et puis tu sais princesse, les choses elles s’emballent toujours trop vite. Je te dirais pas quand c’était, je m’en souviens pas. Le même homme au téléphone. Mon neurologue figure toi. Celui que ma mère m’a conseillé d’aller voir la première fois que je lui ai parlé des tremblements. Des tests on en a fait des tas a l’époque. C’était y a un peu plus de cinq ans. Et puis c’est tomber : comme dans les émissions de télé-réalité, le verdict du public, bam ! Parkinson a tout juste vingt ans. Il disait que j’étais condamnée a vivre la maladie en accélérée, il me donnait a peine quelques années avant de perdre l’usage de mes mains. Tu sais princesse, parfois, vaut mieux choisir de partir. Pour éviter a votre mari de vous voir finir comme un légume incapable de s’habiller seule, pour éviter de croiser un matin le regard de votre fille, mélange de honte et de pitié pour la femme que vous êtes devenue. Mais aujourd’hui, au téléphone, le médecin il disait plus pareil. Que la maladie c’était arrêtée, qu’avec le traitement ( qui se calculait a grand nombre de pilules ingérées par jours ), je devrais limiter les dégâts. Alors ma main s’agite, prise d’un tremblement. Parfois ça arrive, quand les choses se bousculent dans ma tête. Je finirais droguée, archi dépendante de mon traitement, mais les résultats sont bons. Bons. Je resterais Maxyne. Pas vrai princesse ? Alors dis moi toi, dans tes histoires, est ce qu’il arrive que la princesse, après avoir fait une grosse erreur, reviennent s’excuser au près du prince charmant ?
Dernière édition par M. Maxyne Mancini le Dim 8 Jan - 21:03, édité 6 fois |
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